Nous sommes le 28 novembre 1880. Un jeune marin se présente à vous. Il salue rapidement et vous remet ce texte. " De la part de l'Amiral Coulé". Il vous salue à nouveau et part.  " Veuillez vous être demain à 14H15 dans mon bureaux au ministère des colonies, à l'hôtel de Brienne, 14 de la rue Saint Dominique. "Amiral Cloué, Ministre de la Marine et des Colonies.
Le lendemain, nous vous présentez à l'hôtel de Brienne, ou un huissier vous introduit dans le bureau du ministre.
"Bonjour. Monsieur le président du conseil, Jules Ferry, souhaite relancer la politique coloniale de la France. Pour cela, il veut rappeler aux Français, la gloire et l'héroïsme de notre armée lors de la prise d'Alger et la colonisation de l'Algérie. Je vous charge de me faire un récit détaillé de ces événements, qui permettra à mes service d'organiser une grande exposition sur le sujet. Voici le dossier, j'attend votre travail jeudi à 17H précise. "
Le ministre se lève et son secrétaire vous remet un dossier avec plusieurs documents.
Document 4, carte de la conquête de l'Algérie
la complainte des paysans musulmans "L'impôt s'abattit sur nous à coups répétés Soixante écus par tête chaque fois Apporte les ou débrouille-toi. Les gens ont dû vendre leurs arbres à fruits Et même leurs vêtements C'est pour eux une époque terrible. La terre la plus fertile A été vendue à vil prix Son propriétaire ne la verra plus. Il ne possède même plus une brebis Il est indigent et souffre de la faim C'est la volonté de Dieu, résignons-nous. »
Complainte chantée en 1871 par les Algérien après la révolte de 1871 réprimée par l’armée coloniale française.
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