Correction de la description des conditions de vie des ouvrier

1 Les mineurs travaillent dans des conditions difficiles. Ils travaillent avec des pelles et des pioches, c'est un travail très physique. Il fait très sombre, humide et chaud. Ils travaillent 10 à 12 heures par jour, pas de vacances et en cas de maladie où d'accident, ils ne sont pas payés.

2 L’intérieur de l’habitation de cette famille ouvrière allemande est marqué par l’exigüité, l’entassement d’objets hétéroclites, le manque de confort et d’hygiène. La vie quotidienne de cette famille nombreuse (un couple avec cinq enfants) est difficile car ses membres doivent manger, dormir, se laver, voire même travailler dans un local à la superficie réduite, non amé- nagé pour respecter l’intimité de chacun. 

3. En 1914, le budget annuel d’une famille bourgeoise est de 17 000 francs alors que celui d’une famille ouvrière est près de sept fois moindre. La répartition des dépenses est très différente : la part de l’achat de nourriture est de 52,5 % chez les ouvriers, tandis qu’elle n’est que de 21,8 % chez les bourgeois. De ce fait, la part des dépenses pour la santé, les loisirs, les transports et l’éducation est très faible chez les ouvriers (6,4 %) alors qu’elle est importante chez les bourgeois (35,5 %), qui sont les seuls à payer des domestiques, mais aussi à payer des impôts.

 4. Les conditions de travail des ouvriers de la chaussure au XIXeme siècle sont très différentes selon qu’ils travaillent en atelier, avec une trentaine d’autres personnes au sein des grandes entreprises, dans des structures plus modestes, employant seulement une vingtaine de personnes, ou à domicile. Par exemple, les ouvriers n’ont ni les mêmes revenus ni la même liberté dans l’organisation de leur temps de travail que l’artisan cordonnier qui accomplit sa tâche chez lui, avec parfois l’aide de membres de sa famille ou d’un ou deux ouvriers.


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