Décrivez et expliquer le processus d’étalement urbain dans l’agglomération bordelaise, en lien avec les mobilités. D’après un travail de D. Bouchillon Iclasse130 Document 1 : l'étalement urbain dans l'agglomération bordelaise. Au cœur de la Communauté urbaine de Bordeaux, la centralité économique de Bordeaux concentre une large part du développement résidentiel observé entre 2004 et 2007 […]. Le développement résidentiel […] se réalise toutefois sur le secteur nord-ouest (la moitié des constructions neuves entre 2004 et 2007). […] Mérignac concentre à elle seule 11,4 % des constructions neuves […]. La dynamique de construction se ressent surtout sur les villes moyennes aux abords de la rocade (Eysines, Bruges) et davantage encore sur les villes de plus petit gabarit (le Haillan, le Taillan-Médoc, etc.). Entre 2004 et 2007, le développement résidentiel a pris toute son ampleur sur des communes éloignées du cœur de l’agglomération : […] Saint-Médard-en-Jalles affiche une importante accélération de ses rythmes de construction alors que le Bouscat, limitrophe de Bordeaux, connaît une faible dynamique. Le secteur sud-ouest de la CUB se révèle moins attractif qu’à la période précédente […]. La ville universitaire de Talence, tout comme les communes situées au sud de l’agglomération (Bègles, Villenave-d’Ornon, Gradignan), affichent une décélération de leur développement résidentiel. Seule […] Pessac maintient des rythmes de construction non-négligeables. D'après la Direction départementale de l'Equipement, observatoire de la croissance urbaine, 9 avril 2009 Document 3 : les aires urbaines en Aquitaine en 2010 (source : INSEE) Document 2 : plan du réseau de tramway et extensions prévues pour 2015. Document 4 : l'étalement urbain de l’agglomération bordelaise. A Bordeaux, la pression est forte sur le foncier autour d'une agglomération qui enfle. Des communes éloignées, comme Saint-Denis-de-Pile (33), en subissent les conséquences. Comme un caillou lancé dans la mare, l'étalement urbain grignote en cercles concentriques. Parti de Bordeaux il y a un demi-siècle, il s'ancre sur des territoires de plus en plus lointains. C'est une éruption. Les maisons sortent de terre comme des champignons. Située à 50 kilomètres de Bordeaux et à 10 de Libourne, Saint-Denis-de-Pile et ses 5 170 habitants sont trop éloignés pour être pris en compte dans l'aire du Sysdau (le syndicat mixte qui regroupe les 93 communes de l'aire métropolitaine bordelaise). Mais, desservie par le train comme par l'autoroute A89, la commune n'échappe pas à l'attraction de ses encombrants voisins. « 40 % des gens sont installés depuis moins de quinze ans. Ils viennent souvent de la grande couronne de Bordeaux comme de Libourne. 20 % des actifs travaillent d'ailleurs dans l'agglomération bordelaise », résume Fabienne Fonteneau, l'adjointe au maire chargée du développement durable et du plan local d'urbanisme. Cette problématique est largement reproductible sur la zone d'influence de l'agglomération bordelaise. « Sur une dispersion en tache d'huile dans l'ouest de l'agglomération, en petites gouttes discontinues à l'est. Il y a une volonté d'y remédier», évalue Maud Gourvellec, la chef de projet du schéma de cohérence territoriale (Scot) de l'agglomération bordelaise à A'urba, l'agence d'urbanisme de Bordeaux Métropole. Les élus sont poussés à l'action par les déséquilibres qui accompagnent cet appel du grand large. Les prix du foncier dans la Communauté urbaine repoussent les plus modestes hors du cercle, ce qui contribue à la paupérisation des communes plus lointaines et rend les ménages dépendants de la voiture. La population des lotissements vieillit. Là où il fallait des écoles pour les familles, il faudrait maintenant des services à la personne. « Les coûts immédiats de l'étalement urbain sont assumés par le privé. À plus long terme, c'est en revanche la collectivité qui prend à sa charge les coûts environnementaux et sociaux induits par cette forme de croissance urbaine », explique Maud Gourvellec. Sud-Ouest, 25/02/2012. Objéctif : rédiger un paragraphe organisé décrivant et expliquant le processus d’étalement urbain dans l’agglomération bordelaise, en lien avec les mobilités.
La croissance de l'agglomération de Bordeaux est la plus forte dans le secteur nord-ouest qui accueille à lui seul la moitié des constructions nouvelles entre 2004 et 2007. À l'intérieur de ce secteur, ce sont les villes les moins importantes (le Haillan, le Taillan-Médoc, etc.) qui connaissent le développement résidentiel le plus fort, suivies des villes moyennes (Eysines, Bruges).
Le réseau du tramway bordelais se divise en trois lignes (A, B, C) qui desservent les principaux sites de la ville de Bordeaux (doc. 3), et relient en outre le centre-ville aux villes de banlieue situées à l'intérieur de la rocade (Mérignac, les Aubiers, Claveau, la Gardette, Bassens, Carbon-blanc, Floirac-Dravemont, Bègles, Pessac).
La pression foncière s’étend dans toute l’aire urbaine de Bordeaux et juqu’à 50 km autour de la ville notamment le long des axes autoroutier (comme l’A89). Une commune comme Saint Denis de Pile en subit la pression.
l'ouverture d'une nouvelle ligne (D) qui desservirait les communes d'Eysine-Le Taillan-Médoc, de Saint-Médard en Jalles et du Haillan, a pour objéctif de relier les communes les plus dynamiques de la CUB et ainsi les relier au centre de Bordeaux. (et diminuer l’utilisation de la voiture). Le tramway est vu comme une alternative à la voiture dans le cadre des déplacement pendulaire des populations urbaines, d’où la construction de parce relais (permettant de sa garer et de prendre le tramway sans entrer dans Bordeaux.). Quelques idées : Vous devez utiliser le vocabulaire de la Leçon : aménager le centre ville pour le rendre plus agréagle essayer de limiter expansion en tâche d’huile de l’aire urbaine. faciliter les déplacement en transport en commun éviter les embouteillage limiter la pollution. |